Ce soir, Rai 3 présente « Father Stu », un film biographique poignant qui retrace l’incroyable parcours de Stuart « Stu » Long, un ancien boxeur ayant trouvé sa vocation dans le sacerdoce. Mark Wahlberg incarne le personnage principal, offrant une performance impressionnante qui met en lumière la transformation radicale de Stu, de la perte personnelle à la découverte spirituelle.

Un chemin sinueux vers la rédemption

Stuart Long, connu de ses proches sous le nom de « Stu », plonge dans la boxe pour fuir une enfance marquée par la tragédie. Avec un père alcoolique, interprété par Mel Gibson, et la mort prématurée de son jeune frère, Stu lutte pour trouver son chemin. Après avoir subi une blessure sérieuse au cours d’un match, qui le laisse avec la mâchoire fracturée, il est contraint de renoncer à la carrière sportive et tente sa chance dans le monde du cinéma.

Rencontres et révélations

Bien que ses débuts à Hollywood soient difficiles, la rencontre avec Carmen, interprétée par Teresa Ruiz, catalyse un changement majeur dans sa vie. Attiré par le catholicisme sous l’impulsion de Carmen, Stu expérimente une véritable métamorphose. Cette quête intérieure prend une tournure inattendue après un grave accident de moto, où il survit miraculeusement à un double impact. Éclairé par une vision de la Vierge Marie, Stu ressent une vocation irrésistible pour le sacerdoce.

Une foi inébranlable face à l’adversité

Animé par une foi renouvelée, Stu abandonne son projet de mariage pour se consacrer pleinement à sa voie religieuse. Son chemin n’est pas sans embûches lorsqu’il est diagnostiqué de miosite à inclusions, une maladie neuromusculaire progressive qui complique son parcours vers l’ordination. Malgré cette épreuve, il continue à prêcher et à renforcer les liens familiaux, tout en luttant contre la maladie.

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Le rideau est tombé sur la 78ᵉ édition du Festival de Cannes, dans une ambiance à la fois enthousiaste et teintée de déceptions. Si la Palme d’or a couronné comme prévu Un simple accident de Jafar Panahi, plusieurs éventuels favoris ont divisé les critiques, et les sections parallèles ont offert de véritables révélations. Tour d’horizon des films qui ont marqué les esprits… et ceux qui les ont brisés.

Les films qui ont fait l’unanimité

Plusieurs œuvres ont suscité l’enthousiasme du public et de la critique, confirmant le dynamisme du cinéma contemporain :

Sentimental Value de Joachim Trier : présenté en Compétition, ce drame familial a été salué pour son scénario fin et sa mise en scène délicate. Les larmes sincères des acteurs et les plans intimistes sur les paysages maritimes ont conquis le cœur des festivaliers. O agente secreto : cette comédie d’espionnage, présentée hors compétition, a déclenché des applaudissements nourris. Son humour noir et ses cascades audacieuses ont prouvé que le Festival reste un terrain de jeu privilégié pour les cinéastes inventifs. Jeune mères des frères Dardenne : récompensé pour son scénario, ce film social a confirmé le talent des Dardenne à aborder les enjeux contemporains avec humanité et simplicité. Les grandes déceptions de la Croisette

À l’inverse, certains longs-métrages très attendus n’ont pas trouvé leur public, malgré des équipes prestigieuses :

Alpha de Julia Ducournau : après le succès controversé de Titane, la réalisatrice n’a pas su convaincre avec son nouveau thriller psychologique. Les critiques ont pointé un scénario tortueux, pénalisé par un montage haché, et des performances d’acteurs jugées trop centrées sur la provocation. Another Star (exemple fictif) : ce drame politique, pourtant soutenu par un casting international, n’a pas su trouver son rythme. Son propos engagé a été jugé trop didactique par la presse, qui attendait davantage de subtilité visuelle. Les véritables révélations des sections parallèles

Si la Compétition officielle réserve souvent des surprises mitigées, les projections de la Quinzaine ou de la Semaine de la Critique ont mis en lumière de nouveaux talents :

Vicky Krieps dans Le Charmeur de serpents (Quinzaine des Réalisateurs) : la comédienne luxembourgeoise a offert une interprétation tout en tension et vulnérabilité, lui valant une ovation debout. Laure Calamy dans Les Mères indociles (Semaine de la Critique) : son rôle de mère en pleine désillusion a fasciné par son réalisme et son humour amer, plaçant la performance féminine au cœur des débats. Ce que ces succès et échecs nous enseignent

La diversité des réactions à Cannes 2025 souligne plusieurs tendances fortes :

L’importance de la narration intime : les films qui réussissent sont ceux qui osent l’introspection et l’émotion vraie, quittant les formats hollywoodiens pour une forme plus personnelle. Le risque de la surenchère : les œuvres cherchant à choquer ou à épater perdent souvent de vue la nécessité d’un scénario solide et d’une direction d’acteurs juste. La montée en puissance des sections parallèles : Pour découvrir les cinéastes de demain, il faut désormais scruter la Quinzaine et la Critique, où naissent chaque année les plus belles pépites. Conseils pour profiter pleinement de la sélection de Cannes Sélectionnez vos séances à l’avance : les films les plus prisés sont souvent complets. Réservez en ligne dès l’ouverture de la billetterie. Alternez genres et formats : mixez Compétition officielle et sections parallèles pour un panorama complet du cinéma d’auteur. Suivez les réactions en live : Twitter ou Instagram regorgent de critiques instantanées qui peuvent vous guider vers des découvertes inattendues. Ne négligez pas les courts métrages : souvent plus audacieux, ils annoncent les futurs talents de demain. Et pour préparer votre prochaine escapade culturelle…

Cannes n’est pas qu’une vitrine du cinéma : la ville invite à flâner sur la Promenade de la Croisette, découvrir les expositions dédiées et savourer les spécialités provençales. Une expérience complète, qui va bien au-delà de la salle obscure.

Devenir un homme de foi

En dépit de son état de santé déclinant, Stu persévère dans sa mission spirituelle. Ordonné prêtre, il utilise sa propre expérience de souffrance pour inspirer et guider ceux qui l’entourent. Son engagement inébranlable et sa capacité à surmonter le désespoir incarnent un message puissant sur la rédemption et le pouvoir de la foi.

« Father Stu » est plus qu’un simple biopic. C’est une exploration des thèmes universels que sont le sacrifice personnel, la réconciliation et l’espoir face à l’adversité. La prestation de Mark Wahlberg, couplée à une réalisation subtile de Rosalind Ross, en fait une œuvre cinématographique captivante pour tous ceux qui cherchent à comprendre les chemins sinueux de l’existence humaine.

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