Natasha Stefanenko et Luca Sabbioni ont choisi de célébrer leur amour une nouvelle fois, trente ans après leur premier « oui ». Là où certains fêtent un anniversaire par un dîner ou un voyage, eux ont voulu marquer l’engagement d’une manière profondément symbolique : une cérémonie religieuse intime dans une petite chapelle du Brésil, entourés de leur fille et d’une vingtaine d’invités. Ce geste, à la fois personnel et lumineux, nous rappelle que les étapes de la vie conjugale évoluent avec le temps et que la célébration d’un engagement peut se réinventer à tout âge.

Un choix mûri avec le temps

Le couple s’était marié civilement le 23 décembre 1995 à Sant’Elpidio a Mare. À l’époque, Natasha n’était pas baptisée et leur union avait pris la forme d’un engagement légal, ancré dans le quotidien et la promesse à deux. Trente ans plus tard, la décision de se marier religieusement en Pitinga, dans le nord du Brésil, n’est pas un caprice. Natasha l’a expliqué : le baptême, reçu à 40 ans, a modifié son rapport à la foi et au sacré ; le mariage religieux est ainsi la traduction d’un cheminement intérieur et d’un désir partagé de sceller la promesse « pour toujours » dans une forme qui lui correspond aujourd’hui.

Une cérémonie intime, portée par la famille

La fête a été volontairement sobre et chaleureuse : vingt invités, la présence de leur fille Sasha, 25 ans, comme témoin, et une chapelle discrète où les vœux ont été prononcés « de façon romantique et douce ». L’intimité de la célébration laisse transparaître une volonté d’authenticité : loin des paillettes et du grand spectacle médiatique, Natasha et Luca ont cherché à vivre ce moment pour eux, en famille, en accord avec leur histoire.

Le sens du sacrement aujourd’hui

Pour beaucoup, renouveller ses vœux, c’est revisiter cet engagement dans la lumière du vécu : les années partagées, les épreuves traversées, les projets construits ensemble. Dans le cas de Natasha Stefanenko, il y a aussi une dimension spirituelle supplémentaire : le sacrement représente un acte de foi et de reconnaissance de ce que leur vie commune est devenue. Elle l’exprimait elle‑même en évoquant la promesse de jadis et en affirmant que celle‑ci s’est transformée en « notre vérité la plus belle ». C’est un rappel fort : le mariage n’est pas seulement un document administratif, il peut être un acte renouvelé, choisi et célébré selon de nouvelles valeurs.

Pourquoi cet événement résonne ?

Plusieurs raisons expliquent l’écho de cette nouvelle :

  • L’idée d’un amour durable et mature : à une époque où les unions sont souvent remises en question, cet acte apparaît comme une affirmation de stabilité et d’affection réciproque.
  • La délicatesse du geste : privilégier une cérémonie humble, centrée sur l’essentiel, offre une vision apaisée et inspirante du couple.
  • La visibilité d’une femme publique qui choisit la douceur : Natasha, figure médiatique, montre qu’on peut être sous le regard des autres tout en préservant l’intimité et la sincérité.
  • Ce que cela nous apprend sur la célébration des liens

    Renouveler ses vœux, se marier religieusement après un mariage civil, ou célébrer à nouveau une promesse trente ans après relève d’un même désir : donner un sens renouvelé à l’engagement. Cela invite à repenser les rituels qui jalonnent la vie affective. Voici quelques idées à retenir pour celles qui s’interrogent :

  • Le rite doit correspondre à votre histoire : il n’existe pas de modèle unique, mais des gestes signifiants.
  • L’intimité n’est pas synonyme d’insignifiance : une petite cérémonie peut être plus intense et plus personnelle qu’un grand événement public.
  • Le choix d’un lieu peut être révélateur : la symbolique du Brésil, la chapelle, la mer ou la montagne, autant d’éléments qui enrichissent l’émotion.
  • Pratiques et inspirations pour renouveler vos vœux

  • Choisir un lieu chargé de sens (lieu de vacances, chapelle, jardin familial).
  • Impliquer les proches de manière choisie : un témoin proche, quelques amis intimes, des rituels partagés (écriture de lettres, échange d’objets symboliques).
  • Penser la cérémonie comme un moment de reconnaissance : évoquer ce qui a été construit, les étapes franchies, et les désirs pour l’avenir.
  • Accompagner l’acte d’un geste concret : planter un arbre, renouveler une promesse chaque année, créer un rituel familial.
  • Le geste de Natasha et Luca nous montre que l’engagement peut se réinventer, gagner en profondeur et se célébrer autrement. Que l’on soit en couple depuis des décennies ou au seuil d’une nouvelle vie à deux, leur exemple invite à considérer les rituels comme des occasions de dire à nouveau « je choisis », avec lucidité, tendresse et la liberté d’inventer ses propres formes.

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