À 87 ans, Jane Fonda continue de faire entendre sa voix forte et claire en faveur de l’environnement. Connue pour son engagement indéfectible en matière de lutte écologique, l’actrice s’est récemment exprimée lors d’une conférence de presse organisée par Greenpeace près du siège des Nations Unies. Son message, aussi incisif qu’explicite, visait notamment le président américain Donald Trump, qu’elle accuse de faire un « pacte avec le diable ». Cette déclaration résonne comme un appel à l’action et à la prise de conscience sur l’urgence des problématiques environnementales actuelles.
Jane Fonda, une militante de longue date
Jane Fonda n’est pas étrangère à l’activisme. Depuis des décennies, elle se sert de sa notoriété pour sensibiliser le public à diverses causes sociales et environnementales. De ses manifestations contre la guerre du Vietnam à ses récentes arrestations lors de la Fire Drill Fridays à Washington, elle a toujours su transformer sa célébrité en une plateforme de soutien au changement social.
Au cours de cette conférence, Fonda a abordé la question de la protection de l’environnement, soulignant l’importance du multilatéralisme et des actions coordonnées pour préserver notre planète. Elle a critiqué l’administration Trump pour avoir, selon elle, entravé le dialogue international et les efforts des organisations telles que Greenpeace.
Une attaque frontale contre Donald Trump
Dans un discours qui n’a ménagé personne, Jane Fonda a dénoncé ce qu’elle considère comme une alliance mortifère entre Donald Trump et l’industrie des combustibles fossiles. « Trump a fait un pacte avec le diable, c’est-à-dire avec les grands pollueurs de ce monde », a-t-elle déclaré. Selon Fonda, le président américain aurait promis d’abolir les réglementations environnementales en échange de soutien financier de la part des industriels énergétiques.
« Ce sont ces réglementations qui garantissent aux Américains et au monde entier un accès à de l’air pur et de l’eau potable », a-t-elle poursuivi, assurant que leur démantèlement est un acte qui sacrifierait le bien-être commun au profit du profit à court terme. « Trump choisit la mort », a-t-elle conclu avec gravité, accentuant l’urgence d’une prise de conscience et d’une mobilisation citoyenne.
Le Traité Global sur les Océans, une lueur d’espoir
Dans le cadre plus large des discussions aux Nations Unies, Jane Fonda a mis en lumière le Traité Global sur les Océans, qu’elle décrit comme une « lueur d’espoir » face aux défis environnementaux mondiaux. Ce traité, en cours de négociation, pourrait paver la voie à une coopération internationale renforcée pour protéger les écosystèmes marins vitaux.
Bien que les États-Unis n’aient pas envoyé de délégation officielle, Fonda a exhorté les pays présents à reconnaître la nécessité d’une action commune pour contrer la destruction continue des océans et pour promouvoir une démarche écologiquement durable.
Un engagement sans relâche
Le message de Jane Fonda s’inscrit dans une tradition de militants écologistes qui appellent à une réflexion sur notre responsabilité individuelle et collective envers l’environnement. À travers ses interventions, elle vise à inspirer à la fois le grand public et les décideurs politiques à se joindre à la lutte pour une planète vivable pour les générations futures.
Son discours est un puissant rappel de l’impact qu’un individu peut avoir, surtout lorsqu’il se sert de sa voix pour un bien plus grand. Fonda, en tant que figure emblématique, montre que l’activisme n’a pas d’âge et que l’engagement pour la planète demeure une cause universelle qui requiert une attention et une action immédiates.