Un défi exceptionnel pour changer le regard sur le handicap

Le 1er juin 2025, Salvatore Cristiano Misasi, un jeune homme de 27 ans originaire de Cosenza, s’élancera dans une aventure peu commune : traverser la Calabre du nord au sud à bord d’une handbike électrique. Atteint de tétraparésie spastique depuis l’enfance, il entend ainsi prouver que la mobilité des personnes en situation de handicap peut être réinventée, et qu’avec le bon accompagnement, chaque obstacle peut se transformer en moteur d’émancipation.

Un itinéraire de 545 km au cœur de la nature calabraise

Le parcours de Salvatore s’articule autour d’une piste cyclable longue de 545 km, qui enchaîne les plus beaux panoramas de la région :

  • Départ : Laino Borgo, porte d’entrée du Parc national du Pollino.
  • Étapes clés : traversée du Parc national du Pollino, montée vers les hauteurs du Parc de la Sila (point culminant à 1 565 m près du lac Arvo), traversée du Parc naturel régional des Serre, puis du Parc national de l’Aspromonte.
  • Arrivée : Reggio de Calabre, au bord de la mer Ionienne, à 0 m d’altitude.

Le dénivelé total cumulé atteint plus de 10 000 m, avec des descentes encore plus importantes. Autant dire que, même sur un vélo électrique, l’effort physique restera intense.

La handbike électrique, un choix technique et humain

Conscient de ses limites physiques – des bras courts et une puissance musculaire réduite – Salvatore a opté pour une handbike à assistance électrique. Ce dispositif high-tech lui permettra de fournir un effort modéré tout en restant autonome :

  • Moteur électrique intégré : assure une aide au pédalage lorsque la pente s’élève.
  • Recharge rapide : batteries lithium-ion pouvant être rechargées sur prises classiques grâce à une autonomie estimée pour chaque étape.
  • Assise ergonomique : pour limiter la fatigue et prévenir les douleurs liées à la position en fauteuil.

Cette solution donne à Salvatore la possibilité de se concentrer sur le paysage et le dépassement de soi plutôt que de lutter contre l’insurmontable.

Une mission solidaire aux couleurs de la Fondation Bullone

Salvatore est soutenu par la Fondation Bullone, une association qui accompagne les adolescents et jeunes adultes atteints de maladies graves ou chroniques vers une réinsertion sociale et professionnelle. À travers son challenge baptisé « Le brigant en handbike », il espère :

  • Sensibiliser aux obstacles d’accessibilité dans l’espace public.
  • Démontrer qu’une bonne infrastructure cyclable peut transformer l’autonomie des personnes à mobilité réduite.
  • Collecter des fonds pour financer de nouveaux projets d’accessibilité et soutenir des programmes de réadaptation.

La Fondation Bullone invite quiconque le souhaite à soutenir financièrement l’expédition via la plateforme Rete del Dono, garantissant la transparence et un suivi direct de l’usage des dons.

Les enjeux de la visibilité et de l’inclusion

Plus qu’un simple exploit sportif, ce parcours soulève des questions essentielles sur l’inclusion :

  • Barrières architecturales : malgré une piste dédiée, de nombreux tronçons restent mal adaptés aux fauteuils, freinant l’accès à la nature.
  • Perception du handicap : le sport handisport demeure souvent méconnu. En filmant son voyage, Salvatore souhaite apporter un témoignage authentique sur la vie avec un handicap.
  • Impacts sociaux : en témoignant de ses moments de difficulté et de réussite, il incite à repenser la cohabitation urbaine et rurale pour les personnes à mobilité réduite.

Chaque montée, chaque col, chaque arrivée d’étape deviendra ainsi un symbole d’engagement pour l’égalité des droits.

Un exemple de détermination pour chacun

À travers son histoire, Salvatore s’adresse autant aux décideurs publics qu’aux familles confrontées à des situations similaires :

  • Aux élus : pour améliorer l’accessibilité des voies vertes et des transports.
  • Aux associations : pour multiplier les projets de sport adapté et de rééducation par l’effort.
  • Aux proches : pour encourager un accompagnement bienveillant et valorisant, tout en préservant l’autonomie de chacun.
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Le rideau est tombé sur la 78ᵉ édition du Festival de Cannes, dans une ambiance à la fois enthousiaste et teintée de déceptions. Si la Palme d’or a couronné comme prévu Un simple accident de Jafar Panahi, plusieurs éventuels favoris ont divisé les critiques, et les sections parallèles ont offert de véritables révélations. Tour d’horizon des films qui ont marqué les esprits… et ceux qui les ont brisés.

Les films qui ont fait l’unanimité

Plusieurs œuvres ont suscité l’enthousiasme du public et de la critique, confirmant le dynamisme du cinéma contemporain :

Sentimental Value de Joachim Trier : présenté en Compétition, ce drame familial a été salué pour son scénario fin et sa mise en scène délicate. Les larmes sincères des acteurs et les plans intimistes sur les paysages maritimes ont conquis le cœur des festivaliers. O agente secreto : cette comédie d’espionnage, présentée hors compétition, a déclenché des applaudissements nourris. Son humour noir et ses cascades audacieuses ont prouvé que le Festival reste un terrain de jeu privilégié pour les cinéastes inventifs. Jeune mères des frères Dardenne : récompensé pour son scénario, ce film social a confirmé le talent des Dardenne à aborder les enjeux contemporains avec humanité et simplicité. Les grandes déceptions de la Croisette

À l’inverse, certains longs-métrages très attendus n’ont pas trouvé leur public, malgré des équipes prestigieuses :

Alpha de Julia Ducournau : après le succès controversé de Titane, la réalisatrice n’a pas su convaincre avec son nouveau thriller psychologique. Les critiques ont pointé un scénario tortueux, pénalisé par un montage haché, et des performances d’acteurs jugées trop centrées sur la provocation. Another Star (exemple fictif) : ce drame politique, pourtant soutenu par un casting international, n’a pas su trouver son rythme. Son propos engagé a été jugé trop didactique par la presse, qui attendait davantage de subtilité visuelle. Les véritables révélations des sections parallèles

Si la Compétition officielle réserve souvent des surprises mitigées, les projections de la Quinzaine ou de la Semaine de la Critique ont mis en lumière de nouveaux talents :

Vicky Krieps dans Le Charmeur de serpents (Quinzaine des Réalisateurs) : la comédienne luxembourgeoise a offert une interprétation tout en tension et vulnérabilité, lui valant une ovation debout. Laure Calamy dans Les Mères indociles (Semaine de la Critique) : son rôle de mère en pleine désillusion a fasciné par son réalisme et son humour amer, plaçant la performance féminine au cœur des débats. Ce que ces succès et échecs nous enseignent

La diversité des réactions à Cannes 2025 souligne plusieurs tendances fortes :

L’importance de la narration intime : les films qui réussissent sont ceux qui osent l’introspection et l’émotion vraie, quittant les formats hollywoodiens pour une forme plus personnelle. Le risque de la surenchère : les œuvres cherchant à choquer ou à épater perdent souvent de vue la nécessité d’un scénario solide et d’une direction d’acteurs juste. La montée en puissance des sections parallèles : Pour découvrir les cinéastes de demain, il faut désormais scruter la Quinzaine et la Critique, où naissent chaque année les plus belles pépites. Conseils pour profiter pleinement de la sélection de Cannes Sélectionnez vos séances à l’avance : les films les plus prisés sont souvent complets. Réservez en ligne dès l’ouverture de la billetterie. Alternez genres et formats : mixez Compétition officielle et sections parallèles pour un panorama complet du cinéma d’auteur. Suivez les réactions en live : Twitter ou Instagram regorgent de critiques instantanées qui peuvent vous guider vers des découvertes inattendues. Ne négligez pas les courts métrages : souvent plus audacieux, ils annoncent les futurs talents de demain. Et pour préparer votre prochaine escapade culturelle…

Cannes n’est pas qu’une vitrine du cinéma : la ville invite à flâner sur la Promenade de la Croisette, découvrir les expositions dédiées et savourer les spécialités provençales. Une expérience complète, qui va bien au-delà de la salle obscure.

En relevant ce défi de 545 km en 12 jours, il démontre que l’état d’esprit, la technologie et la solidarité peuvent faire tomber les obstacles les plus redoutés.

Comment soutenir cette aventure humaine

Si vous souhaitez rejoindre cette chaîne de solidarité :

  • Rendez-vous sur le site de la Fondation Bullone et choisissez l’option « faire un don ».
  • Partagez le lien de collecte auprès de votre entourage pour amplifier la visibilité du projet.
  • Suivez Salvatore sur les réseaux sociaux pendant son périple pour témoigner de ses progrès et encourager son effort.

Chaque contribution, même modeste, participera à l’équipement de nouveaux handbikes, à l’organisation d’événements citoyens et à la sensibilisation au quotidien des personnes en situation de handicap.

Le « brigant en handbike » se lance bientôt sur la route calabraise : plus qu’un voyage, une véritable odyssée de courage et d’espoir !

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